
Derrière les cartes : la création d’un univers mythologique 2.0
Quand on évoque la mythologie grecque, on pense souvent à des fresques poussiéreuses, des tragédies antiques, des toges et des temples. Mais chez Oh Mon Dieu, on a pris tout ça… et on a cliqué sur "Actualiser".
Résultat : un univers où les dieux grecs sont devenus des influenceurs aux égos surdimensionnés, des figures mythiques revisitées avec l'humour d’Internet, et des conflits éternels… mis en scène dans une course au Swag divine.
Mais comment est né cet univers si particulier ? Comment transforme-t-on Apollon en gourou du fitness et Héra en coach mariage impitoyable ? On vous emmène dans les coulisses.
1. Une envie de jouer avec les mythes… sans les trahir
La première graine d’Oh Mon Dieu, c’est un amour sincère pour la mythologie grecque. On connaît ses héros, ses trahisons, ses passions… mais on avait envie de l’aborder autrement.
On s’est demandé : “Et si les dieux existaient encore aujourd’hui ? À quoi ressembleraient-ils à l’ère des stories, des likes et des hashtags ?”
Et très vite, les images sont venues. Zeus en CEO égocentrique. Aphrodite, coach en séduction. Hadès, roi des burpies. Ce n’était plus un panthéon figé, c’était une galerie de personnages modernes, drôles, exagérés… mais toujours fidèles à leur essence.
2. Un humour pop mais documenté
Oui, Oh Mon Dieu fait rire. Mais derrière chaque carte se cache une vraie recherche. Chaque pouvoir, chaque trait de caractère, chaque twist est lié à un épisode mythologique réel — ou du moins à une interprétation.
- Athéna gagne si ses points font exactement 21 ? Référence à sa stratégie parfaite, à son côté tacticienne.
- Héra peut supprimer des femmes ? Logique : sa jalousie légendaire en faisait trembler l’Olympe.
- Zeus vole des cartes à tous ? Une allusion à ses nombreux (trop nombreux) "écarts conjugaux".
On voulait un humour accessible, mais jamais gratuit. Chaque blague est un clin d’œil. Chaque effet est une allusion. Et les connaisseurs de mythologie s’amusent autant que les novices.
3. Un character design unique
L’âme visuelle du jeu, travaillée en collaboration par l'équipe : un style visuel à mi-chemin entre cartoon, animation moderne et hommage aux mythes.
Les personnages sont reconnaissables au premier regard : silhouettes fortes, détails modernes (lunettes, costards, baskets dorées…), attitudes expressives.
Chaque dieu a été pensé comme une icône. Non seulement pour leur rôle dans le jeu, mais aussi comme des avatars potentiels pour les joueurs. Ils sont drôles, attachants, puissants — et un peu ridicules, parfois.
4. Du fun, pas du folklore
On ne voulait pas un jeu pédagogique. On voulait un jeu qui fasse rire, qui crée des rebondissements, des coups bas, des moments de gloire. Mais tout en étant cohérent avec l’univers mythologique.
Alors on a tout fait pour que chaque carte, chaque effet, chaque nom, raconte une micro-histoire. Une bataille entre frères. Une vengeance amoureuse. Une ruse divine. Un dérapage de trop sur Insta-Olympe.
Et ça marche : les joueurs s’approprient très vite les personnages, racontent leurs parties comme on raconte des mythes absurdes, et développent leurs chouchous. (Team Apollon ou Team Circé ? Le débat reste ouvert.)
5. Un ton accessible… mais pas idiot
L’humour d’Oh Mon Dieu est volontairement intergénérationnel. Il y a des blagues visuelles, des jeux de mots, des références que les parents et les ados comprennent différemment. Mais tout le monde rit.
C’est ce ton humoristique, mais toujours bienveillant, qui fait l’identité du jeu. On peut s’y retrouver à 7 ans ou à 77 ans, et rire des mêmes absurdités : un cyclope influenceur monocle, une chorale de sirènes, ou Dionysos en coach en vinothérapie.
6. Un univers qui ne demande qu’à s’étendre
Depuis le lancement, une chose est sûre : les joueurs veulent plus. Plus de cartes, plus de personnages, plus de dieux, de héros, de monstres. Et ça tombe bien : l’univers est infini.
Les prochaines extensions sont déjà en préparation. Elles creuseront d’autres pans de la mythologie, d’autres relations explosives, d’autres relectures modernes.
Oh Mon Dieu, ce n’est pas juste un jeu. C’est un univers narratif et graphique en constante expansion. Un bac à sable divin, pop, absurde… et ultra fun.
Et vous, quel dieu êtes-vous ?
Ce qui nous rend le plus fiers, c’est de voir les joueurs s’approprier le jeu. Choisir leur dieu préféré. Créer des mini-récits. Raconter leurs moments mythiques (au sens propre).
Alors si vous voulez découvrir cet univers mythologique 2.0, vous savez ce qu’il vous reste à faire : entrez dans la légende.
— L’équipe Oh Mon Jeu